Gélita Hoarau, sénatrice sortante, est deuxième sur la liste. Michel Dennemont est troisième. Pour l'anecdote, Jo Bédier, premier adjoint au maire de Saint-André est sixième. Ainsi par rapport aux Régionales 2010, Paul Vergès fait preuve d'humilité et de modestie, il a fait appel aux municipalités. Neuf étaient représentées hier lors de sa conférence de presse.
Saint-Louis, Saint-Paul, Saint-André, le Port, La Possession, Sainte-Suzanne, pour les communes communistes, Trois-Bassins (également à Gauche), Sainte-Rose, Saint-Leu et les Avirons (pour les centristes), portent ainsi la liste conduite par Paul Vergès.
S'il est vrai que la présence d'Eric Fruteau, maire de Saint-André, et celle d'Huguette Bello, maire de Saint-Paul, auraient donné une dimension supérieure à cette présentation, en matière de communication, la stratégie communiste est probante dans la forme. Sur le fond, rien de nouveau. Le constat est le même : entre catastrophisme et misérabilisme. Avec les mêmes remèdes. Sans doute efficaces : avec toutefois une capacité à se projeter dans un avenir de moins en moins lointain.
Paul Vergès est bien le seul homme politique à avoir une vraie vision d'avenir pour La Réunion. Ces Sénatoriales ne sont pour lui qu'une étape dans son projet présidentiel pour notre île. Mais cette étape est un autre coup d'arrêt après l'échec des Régionales de 2010. Sans les socialistes, le chef emblématique de la Gauche doit à nouveau revoir ses plans.
Le rapport de force voulu avec le prochain président de la République, est en défaveur du patron du PCR et de l'Alliance, que le prochain locataire de l'Elysée soit UMP ou PS. Si c'est un socialiste, Gilbert Annette, premier secrétaire du PS, ne laissera à personne le soin de discuter avec le gouvernement à sa place. C'est là, l'enjeu du deuxième siège que vise Paul Vergès.
Le mois qui s'annonce est donc crucial. L'adversaire des communistes, c'est bien les socialistes, et accessoirement l'UMP. Car, ces Sénatoriales pour Paul Vergès, comme pour les Cantonales, ne sont qu'un tremplin pour 2014 : faire l'assemblée unique et remettre les projets structurants sur les rails. Aujourd'hui, ce sont les vraies ambitions de l'ex-président de la Région Réunion. Ou ses obsessions.
Saint-Louis, Saint-Paul, Saint-André, le Port, La Possession, Sainte-Suzanne, pour les communes communistes, Trois-Bassins (également à Gauche), Sainte-Rose, Saint-Leu et les Avirons (pour les centristes), portent ainsi la liste conduite par Paul Vergès.
S'il est vrai que la présence d'Eric Fruteau, maire de Saint-André, et celle d'Huguette Bello, maire de Saint-Paul, auraient donné une dimension supérieure à cette présentation, en matière de communication, la stratégie communiste est probante dans la forme. Sur le fond, rien de nouveau. Le constat est le même : entre catastrophisme et misérabilisme. Avec les mêmes remèdes. Sans doute efficaces : avec toutefois une capacité à se projeter dans un avenir de moins en moins lointain.
Paul Vergès est bien le seul homme politique à avoir une vraie vision d'avenir pour La Réunion. Ces Sénatoriales ne sont pour lui qu'une étape dans son projet présidentiel pour notre île. Mais cette étape est un autre coup d'arrêt après l'échec des Régionales de 2010. Sans les socialistes, le chef emblématique de la Gauche doit à nouveau revoir ses plans.
Le rapport de force voulu avec le prochain président de la République, est en défaveur du patron du PCR et de l'Alliance, que le prochain locataire de l'Elysée soit UMP ou PS. Si c'est un socialiste, Gilbert Annette, premier secrétaire du PS, ne laissera à personne le soin de discuter avec le gouvernement à sa place. C'est là, l'enjeu du deuxième siège que vise Paul Vergès.
Le mois qui s'annonce est donc crucial. L'adversaire des communistes, c'est bien les socialistes, et accessoirement l'UMP. Car, ces Sénatoriales pour Paul Vergès, comme pour les Cantonales, ne sont qu'un tremplin pour 2014 : faire l'assemblée unique et remettre les projets structurants sur les rails. Aujourd'hui, ce sont les vraies ambitions de l'ex-président de la Région Réunion. Ou ses obsessions.